Le sommeil de la « réalité de consensus »

Vade mecum LL coverNotez que le groupe Q’uo ne définit pas les pèlerins errants et missionnés comme des extraterrestres sur Terre mais comme des entités qui s’éveillent à leur identité véritable d’êtres spirituels. Le sommeil auquel Q’uo fait allusion est simplement l’état dans lequel vit une personne au sein d’une culture, et dont le comportement correspond aux normes de la « réalité de consensus ». Dans ce sommeil il semble que le monde physique est tout ce qu’il y a de réel et que les objectifs de la personnalité matérialiste comme les ambitions en matière de carrière et de mariage, de bonheur, d’argent, de pouvoir et d’influence, ainsi que le fait d’être bien apprécié et adapté, sont des objectifs dignes d’être poursuivis. Que nous nous soyons éveillés de cette réalité de consensus d’une manière qui nous donne le sentiment d’être de nouveaux-venus sur cette planète, ou bien qui calque notre situation sur les modèles de pèlerins d’une religion, d’un mythe ou d’une philosophie, le fait est que nous nous sommes éveillés, et que nous ne parviendrons plus à retourner dans le nid douillet qui était peut-être le nôtre avant notre éveil. Nous sommes à présent embarqués dans un voyage qui durera toute notre incarnation présente. Ce voyage ne se déroule pas d’abord dans le monde physique, mais dans le monde métaphysique. Il se produit un profond glissement d’univers. Ceux de Ra l’ont décrit comme un glissement vers le temps/espace (ou coordonnées métaphysiques) à partir de l’espace/temps (ou coordonnées physiques). Peu importe notre voyage physique: c’est le voyage métaphysique qui compte, car les inconforts de ce voyage ne peuvent prendre tout leur sens, ne peuvent se prêter à un travail et faire l’objet d’amélioration que si l’on se place dans la réalité métaphysique que notre éveil place devant nous. Voici comment Q’uo décrit cela:

Lorsque le terme de «pèlerin errant» est utilisé, la signification première de ce mot définit quelqu’un qui voyage sans référence à un objectif ou à une destination précis. Ce terme contient implicitement une nuance de sentiment ou d’émotion de solitude, ou de solitude partagée, d’agitation peu importe l’environnement. Les vents soufflent froidement et avec âpreté pour ceux qui errent. Le soleil les brûle sans merci. Ils sont bien peu ceux qui utilisent ce terme dans une connotation d’état désirable pour un esprit aventureux. Tout l’instinct de troisième densité se porte vers l’enracinement, l’établissement du foyer, et la protection de celui-ci et de la famille. Le pèlerin errant est un déraciné lorsqu’on le regarde dans le contexte culturel dont vous jouissez dans votre environnement. Il est dès lors naturel que ce terme soit choisi pour décrire ceux qui sont arrivés dans la zone d’influence de la Terre et se sont incarnés pour faire un avec tous les citoyens de votre Terre[1].


[1] Q’uo, transcription du 22 mai 1994, p. 1-2

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Carla Rueckert sur la Lumière

Le Choix cover 1Les physiciens quanticiens affirment que le monde matériel est en fait composé de champs ou fréquences énergétiques variables. Toute énergie est ultimement réductible à la lumière. [1]

Le processus naturel de création par le Logos, quand Il a choisi de se connaître Lui-même, fait appel à la lumière sous forme de photons [2] pour exprimer Sa Pensée d’Amour. La physique de ce processus a été très bien décrite par Dewey Larson dans sa Théorie de Réciprocité du Temps et de l’Espace. Dans l’équation fondamentale de Larson, ce que les physiciens quanticiens nomment ‘vibration’, est appelé ‘vélocité’. Les deux termes indiquent que toutes les particules de l’univers sont en mouvement. Dans la Théorie de Réciprocité de Larson la vélocité ou vibration est formée de l’une des deux façons de créer tout ce qui est.

Les deux manières impliquent un léger décalage, nécessaire, entre l’espace et le temps. Ce décalage est nécessaire pour la manifestation de cette illusion. Tout ce que nous voyons est en réalité composé d’énergie. Dès lors, que nous considérions des choses abstraites comme des idées ou des forces; ou des choses manifestées, physiques, qui ont un poids et une forme, nous sommes en présence d’illusions. La seule chose ultimement réelle dans ce Jeu, c’est le Créateur. Nous, en tant que joueurs participant au Jeu, nous sommes des petites étincelles du Créateur qui choisissent, elles aussi, de se connaître elles-mêmes.

Temps/espace

La première manière dont le Créateur relie l’espace et le temps crée un décalage entre espace et temps, en faveur du temps. Ce décalage, appelé ‘temps/espace’ par ceux de la Confédération, crée les plans intérieurs. D’autres termes utilisés pour désigner les plans intérieurs sont: les mondes métaphysiques, les mondes spirituels, et les divers niveaux du mental subconscient. Voilà le ‘moment’ auquel le Grand Échiquier du Jeu de la Vie apparaît par la décision, prise en libre volonté par le chercheur, de mener sa recherche de Vérité en dehors de la boîte sociétale.

Espace/temps

La seconde manière dont le Créateur relie l’espace et le temps crée un décalage entre espace et temps, en faveur de l’espace. Ce décalage, appelé ‘espace/temps’ par ceux de la Confédération, crée le monde physique de notre expérience consciente. Tout au long de notre existence nous jouons au jeu de la vie consignée à l’intérieur des paramètres de ce petit échiquier. Si nous sommes séduisants, riches, bien accompagnés, bien éduqués, avons un bon travail, ou sommes considérés d’une quelconque manière comme réussissant de que nous entreprenons, nous sommes alors des gagnants. Si nous sommes repoussants, pauvres, mal ou pas accompagnés, sans éducation, sans un bon travail, nous sommes vus comme des perdants sur le petit échiquier.

Quand au lieu de cela nous choisissons de jouer au Jeu avec un grand J, nous rendons la vie plus intéressante. Nous utilisons le petit échiquier pour récolter des matériaux qui peuvent servir au Grand Jeu. Puis nous bougeons sur le Grand Échiquier qui se trouve dans le monde intérieur de la pensée et du choix. Quand cela est fait, nous pouvons reprendre notre vie normale et exécuter des mouvements sur le petit échiquier, et ces mouvements sont imprégnés de la sagesse que nous avons gagnée en jouant au Grand Jeu.

En tant que chercheurs, nous faisons fusionner ces deux réalités: la réalité spirituelle de la vie intérieure et éternelle de notre âme consciente; et la réalité de consensus de la vie terrestre extérieure et physique, et de notre bio-ordinateur mental. Nous pouvons vivre simultanément dans ces deux mondes. C’est d’ailleurs ce que nous sommes supposés faire.

Carla L. Rueckert, Comment vivre la Loi Une, Niveau I: Le Choix
Traduction: Micheline Deschreider

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[1] Emory J. Michael, The Alchemy of Sacred Living; Creating a Culture of Light: Prescott, AZ, Mountain Rose Publishing. [c1998], p. 163.

[2] En physique, le photon est la particule élémentaire responsable des phénomènes électromagnétiques. Il est le véhicule des radiations électromagnétiques de toutes les longueurs de fréquence y compris, par ordre décroissant d’énergie : les rayons gamma, les rayons X, la lumière ultraviolette, la lumière visible, la lumière infrarouge, les micro-ondes et les ondes radio. Le photon est très différent de nombreuses autres particules élémentaires, comme l’électron et le quark par exemple, en ce sens que sa masse au repos est nulle.

Le complexe mental/corps/esprit

30.2 INTERVIEWEUR Merci. Voudriez-vous définir séparément ‘mental’, ‘corps’ et ‘esprit’?

RA Je suis Ra. Ces termes sont des termes descriptifs simplistes qui équivalent à un complexe de foyers d’énergie; le corps, comme vous l’appelez, étant le matériau de la densité dont vous faites l’expérience à un espace/temps ou temps/espace donné; ce complexe de matériaux étant disponible pour des distorsions de ce que vous appelleriez la manifestation physique.

Le mental est un complexe qui reflète ce qui afflue de l’esprit et ce qui émane vers le haut à partir du complexe corps. Il contient ce que vous connaissez comme les sentiments, les émotions, et les pensées intellectuelles dans leurs complexités les plus conscientes. En descendant dans l’arbre du mental nous voyons l’intuition, qui est de la nature du mental plus en contact ou en accord avec le complexe total d’actualité. En descendant jusqu’aux racines du mental nous trouvons la progression de la conscience qui se tourne graduellement de la mémoire personnelle à la mémoire raciale, aux influx cosmiques, et devient ainsi un contacteur direct de cette navette que nous appelons le complexe « esprit ».

Ce complexe ‘esprit’ est le canal par lequel ce qui entre en provenance de tous les divers afflux universels, planétaires et personnels peut être dirigé vers les racines de la conscience, et par lequel la conscience peut être dirigée vers le passage de l’infini intelligent au travers de l’énergie intelligente équilibrée du corps et du mental.

Vous verrez par cette série d’affirmations définitives que le mental, le corps et l’esprit sont inextricablement mêlés et ne peuvent aller l’un sans l’autre. C’est ainsi que nous nous référons au « complexe mental/corps/esprit » plutôt que de tenter de les traiter séparément car le travail, dirons-nous, que vous faites pendant vos expériences se fait par l’interaction de ces trois composantes, et non pas par une seule d’entre elles.