Continuation de Les Catalyseurs sur le Grand Échiquier
Le problème principal que nous rencontrons quand il s’agit de réagir adéquatement à un catalyseur positif c’est que nous trouvons celui-ci très agréable. Nous nous perdons dans sa jouissance. Un amour romantique efface une grande quantité des détails de notre carte routière intérieure. L’amitié, les plaisirs d’une bonne compagnie et des moments agréables, et toutes les bénédictions de la vie surviennent pour que nous les appréciions quand ils passent à notre portée. Dans ce nuage de bonheur il est bien difficile de se souvenir d’exprimer sa gratitude. Sur le Grand Échiquier, considérer les choses comme acquises c’est être obligé de leur dire adieu. Même si elles durent toute notre vie terrestre, elles ne font jamais partie du Jeu de la Vie. Remercier pour les choses reçues c’est élever ce catalyseur au niveau du Grand Échiquier. La gratitude consolide métaphysiquement les catalyseurs positifs, de sorte qu’ils fonctionnent à l’intérieur de notre processus d’évolution.
Les catalyseurs que nous, êtres humains, nous remarquons réellement, sont surtout les catalyseurs négatifs: nous perdons notre travail, notre partenaire nous quitte, nous sommes insultés, quelque catastrophe nous tombe dessus, alors nous nous sentons déprimés, ou en colère, ou coupables, ou indignes, …………………… (inscrivez au-dessus des pointillés !!!).
Un catalyseur n’a en soi rien de remarquable. Il nous en arrive tout le temps. En fait, nous les accueillons à un niveau plus profond que le mental conscient. Nous savons tous ce que sont les émotions de jalousie, d’envie, de désinvolture ou de colère. Les êtres humains ont toutes ces émotions en commun.
Que faisons-nous de ces émotions quand leur énergie est activée en nous par un catalyseur qui nous arrive? Si notre réaction est de la colère, est-ce que nous nous retournons immédiatement contre l’agent catalytique, probablement un autre être humain, et exprimons cette colère sans égards pour les sentiments de cette personne? Est-ce que nous tournons, au contraire, cette colère vers l’intérieur en aiguisant sa lame pour en tirer une vengeance habile et ‘douce’? Est-ce que nous la laissons glisser sur notre échine sans y prêter attention ou sans en faire cas? Ou bien tournons-nous cette colère contre nous-mêmes en nous qualifiant d’indigne? Que faisons-nous de cette énergie engendrée par le catalyseur?
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