Jouer du Jeu de la Vie

Dernière partie du chapitre 1 et de Les Catalyseurs sur le Grand Échiquier

De l’énergie a été créée. Les choix que nous faisons à propos de ce que le groupe Ra appelle ‘les dépenses d’énergie’ sont absolument capitaux quand nous jouons du Jeu de la Vie. Nous n’avons qu’un nombre limité de secondes à vivre. Il ne reste à notre cœur qu’un certain nombre de battements à exécuter avant que ne change notre environnement et que nous abandonnions notre corps physique. Et dans le temps de ces battements de cœur il nous reste un nombre limité d’opportunités à vivre, ressentir, penser, et pour choisir comment réagir. Chaque petit élément d’un catalyseur qui nous arrive est un don précieux. Ici et maintenant l’environnement est tout à fait suffisant pour jouer au Jeu de la Vie.

Encore un point à propos de la recherche du véritable soi: la nature de la Création étant unitaire, et l’essence du Créateur étant l’Amour inconditionnel, il est logique d’en inférer que le ‘soi’ véritable est constitué de l’essence de l’Amour inconditionnel. Et la Confédération nous donne spécifiquement cette assurance en nous encourageant à réaliser que nous sommes des étincelles jaillies du Créateur, et qui possèdent Sa nature. Nous sommes Son Amour rendu visible. Et il en est ainsi pour tout le reste de la Création.

Mais comment découvrir cela d’une manière authentique? Voilà la question, voilà le défi ! Le Jeu de la Vie est un jeu qui dure. Il est difficile de suivre la partie jusqu’au bout; c’est un défi comparable aux sports extrêmes: marathon, ou Jeux Olympiques. Cependant, pour tous il y a moyen d’y jouer et même d’y jouer bien.

Les principes en sont simples. Une fois ces principes compris, il s’agit d’appliquer la discipline intérieure du Joueur véritable pour devenir un athlète métaphysique.

Cela paraît bien dur. Le défi est grand, c’est indéniable. C’est un travail de toute la vie. Mais sa récompense —le passage à une nouvelle vie et des aventures dépassant l’imagination— en vaut la peine.


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Que faisons-nous de cette énergie engendrée?

Continuation de Les Catalyseurs sur le Grand ÉchiquierLe Choix cover 1

Le problème principal que nous rencontrons quand il s’agit de réagir adéquatement à un catalyseur positif c’est que nous trouvons celui-ci très agréable. Nous nous perdons dans sa jouissance. Un amour romantique efface une grande quantité des détails de notre carte routière intérieure. L’amitié, les plaisirs d’une bonne compagnie et des moments agréables, et toutes les bénédictions de la vie surviennent pour que nous les appréciions quand ils passent à notre portée. Dans ce nuage de bonheur il est bien difficile de se souvenir d’exprimer sa gratitude. Sur le Grand Échiquier, considérer les choses comme acquises c’est être obligé de leur dire adieu. Même si elles durent toute notre vie terrestre, elles ne font jamais partie du Jeu de la Vie. Remercier pour les choses reçues c’est élever ce catalyseur au niveau du Grand Échiquier. La gratitude consolide métaphysiquement les catalyseurs positifs, de sorte qu’ils fonctionnent à l’intérieur de notre processus d’évolution.

Les catalyseurs que nous, êtres humains, nous remarquons réellement, sont surtout les catalyseurs négatifs: nous perdons notre travail, notre partenaire nous quitte, nous sommes insultés, quelque catastrophe nous tombe dessus, alors nous nous sentons déprimés, ou en colère, ou coupables, ou indignes, …………………… (inscrivez au-dessus des pointillés !!!).

Un catalyseur n’a en soi rien de remarquable. Il nous en arrive tout le temps. En fait, nous les accueillons à un niveau plus profond que le mental conscient. Nous savons tous ce que sont les émotions de jalousie, d’envie, de désinvolture ou de colère. Les êtres humains ont toutes ces émotions en commun.

Que faisons-nous de ces émotions quand leur énergie est activée en nous par un catalyseur qui nous arrive? Si notre réaction est de la colère, est-ce que nous nous retournons immédiatement contre l’agent catalytique, probablement un autre être humain, et exprimons cette colère sans égards pour les sentiments de cette personne? Est-ce que nous tournons, au contraire, cette colère vers l’intérieur en aiguisant sa lame pour en tirer une vengeance habile et ‘douce’? Est-ce que nous la laissons glisser sur notre échine sans y prêter attention ou sans en faire cas? Ou bien tournons-nous cette colère contre nous-mêmes en nous qualifiant d’indigne? Que faisons-nous de cette énergie engendrée par le catalyseur?


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Tiens je te fais de la place mon ami

Le Choix cover 1Continuation de Les Catalyseurs sur le Grand Échiquier

… Quelqu’un nous fait une queue de poisson sur une route encombrée. Nous devons freiner brusquement pour éviter une collision. Maudissons-nous le chauffard ou bien freinons-nous en pensant: «Tiens je te fais de la place mon ami»?

Je confesse que j’aurais tendance, si pas à le maudire, du moins à marmonner mon mécontentement à l’adresse du conducteur indélicat! Mon oncle Marion, maintenant parti pour la gloire, était un saint qui a vraiment dit en ma présence, un jour alors qu’il avait été coincé dans la circulation par un véhicule qui lui avait fait une queue de poisson: «Tiens je te fais de la place mon ami». Comme il avait dû freiner violemment, je me suis foulé un poignet en heurtant l’arrière du siège de Marion, et cela m’a fâchée. Mon oncle Marion n’a jamais exprimé aucune autre réaction à cet incident (sauf d’appuyer de tout son poids sur le frein) que de la pure compassion. Je crois du fond de mon cœur que mon Oncle Marion est parti de cette Illusion en étant gagnant au Jeu de sa Vie.

Mon attitude envers ce chauffard n’a pas été de l’amour. Je ne le voyais pas comme faisant un avec moi. En cette circonstance, j’ai raté l’occasion d’utiliser mon catalyseur sur le petit échiquier, ce qui m’aurait permis de faire un choix sur le Grand Échiquier.

Quand je repense à la réaction de mon oncle Marion à cette situation, je vois que l’identité et l’essence de Marion impliquaient sa conscience disciplinée, du fait que lui-même et cet homme faisaient un. L’essence de la réaction de mon oncle Marion a été d’équilibrer ce moment de peur alors qu’une voiture surgissait brusquement devant lui, terriblement trop près, par une émission de prise de conscience de la vérité. Crainte et amour ne peuvent pas faire bon ménage. L’un ou l’autre doit gagner. Nous sommes tous enclins à adopter d’abord une position de crainte dans les situations qui nous paraissent à risque. Équilibrer cette réaction en l’amenant à devenir de l’amour est le défi éthique fondamental de bon nombre de nos affrontements avec des catalyseurs.

Dans ce livre, nous allons beaucoup analyser les choix. En fait, le sous-titre du présent volume est Le Choix. Ce qui nous amène au moment de faire ce choix c’est un catalyseur.


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Les catalyseurs informants sont ceux chargés en émotion

Le Choix cover 1Continué de Les Catalyseurs sur le Grand Échiquier

En chimie, un catalyseur est une substance qui permet à une réaction chimique de se déclencher plus rapidement ou dans des circonstances différentes de ce qui est normalement possible, comme à basse température. L’agent catalytique lui-même n’est pas nécessairement impliqué dans la réaction chimique. Nous recevons sans cesse des catalyseurs en provenance de personnes et d’événements autour de nous.

Un catalyseur peut être une simple chose qui ne nous dit rien sur nous-mêmes. Quand ce matin je me suis assise devant mon clavier pour écrire, mon catalyseur physique a été que le soleil était encore bas sur l’horizon et il m’aveuglait. Ma réaction a été de tirer le store vénitien de la moitié supérieure de la fenêtre de mon bureau, pour protéger mes yeux de l’éclat du soleil. Il n’y avait pratiquement pas d’émotion dans cette réponse à un catalyseur. Des tas de choses qui nous arrivent n’ont pas le pouvoir de nous émouvoir. Ce sont des catalyseurs aléatoires, neutres.

Habituellement, le catalyseur qui va nous donner des informations sur qui nous sommes est chargé en émotion, soit positivement, soit négativement. Un catalyseur positif a tendance à nous rendre heureux. Un catalyseur négatif a tendance à nous rendre malheureux. …

dans Comment vivre la Loi Une, Niveau I: Le Choix
Carla L. Rueckert (Trad.: M. Deschreider)

Du grain à moudre

Le Choix cover 1Continuation de Les Catalyseurs sur le Grand Échiquier

Je me souviens qu’étant enfant, alors que je me trouvais en camp d’été, j’ai voulu écrire l’adresse de l’expéditeur au dos d’une lettre adressée à mes parents. J’ai inscrit mon nom, le nom de la route, celui de la ville, celui de l’État, puis États-Unis, et j’ai ajouté “Terre” et encore “L’Univers”. Et cependant, l’adresse m’a encore paru incomplète.

Dans la même veine, j’étais enfant quand ma mère, qui ne ratait aucune occasion de m’instruire, m’a demandé d’écrire une petite dissertation sur le sujet: “qui suis-je?”. J’ai écrit que j’étais une personne nommée Carla, née à Lake Forest, dans État d’Illinois, le 16 juillet 1943 à 6h42 du matin; que j’étais la fille de Jean et Ted Rueckert; que j’étais de sexe féminin, américaine, et une enfant du Créateur. Ici non plus la définition ne m’a pas paru complète. Nulle part je ne suis parvenue à retrouver la glorieuse certitude de la figure du Créateur de l’Ancien Testament, dans la Bible, avec son : “Je suis ce que Je suis”; ou, plus succinctement: “Je suis”.

Tous, nous tentons de nous définir par rapport à nous-mêmes, à mesure que nous allons dans la vie. Notre culture, centrée sur des choses extérieures, tend à nous définir par ce que nous faisons. Lors d’une réception, personne ne nous demande qui nous sommes. On nous demande ce que nous faisons pour gagner notre vie ou quels sont nos intérêts. Ces conversations restent plutôt creuses, parce que nous ne sommes pas ce que nous faisons! Notre carrière, notre travail, ne nous définissent en rien. Ni notre état civil, ni nos préférences sexuelles, rien de ce qui nous concerne de l’extérieur.

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Les Catalyseurs sur le Grand Échiquier

Il est très difficile de percevoir que le service principal et central au Créateur infini unique est celui d’être. Et cependant, c’est ce que vous êtes venus faire sur Terre. Vous êtes venus ici pour être vous-mêmes, pour respirer l’air, pour participer à l’illusion de la planète Terre, pour passer par tous les détails du vécu de catalyseurs, pour réagir à ces catalyseurs et passer par les périodes de joie et de souffrance que ces catalyseurs vous offrent.

Et toujours, votre responsabilité principale c’est d’être vous-mêmes; de ressentir vraiment; de vous examiner vous-mêmes aussi complètement que possible et de vous connaître vous-mêmes jusqu’aux limites de vos possibilités. Vous souhaitez vous connaître vous-mêmes non pas pour vous juger, vous condamner ou vous congratuler, mais simplement pour prendre conscience de qui vous êtes.

Le groupe Q’uo group reçu en channeling par L/L Research – transcription du 17 mai 2005

Dans ce premier chapitre, nous avons commencé à élaborer une idée de ce à quoi ressemble l’univers qui nous entoure. Aux yeux de ceux de la Confédération nous vivons dans un univers unitaire, interactif, où tout est vivant et tout est un. Nous avons découvert que la Création telle que nous la connaissons est issue du désir du Créateur de se connaître Lui-même, et que le principe créateur ou essence du Créateur est la Pensée ou Logos d’Amour inconditionnel.

Nous avons vu que le Logos utilise la lumière primale —c’est-à-dire le photon—pour construire la Création, et qu’il y a création d’énergie et non de matière; une Création faite de lumière dans son engendrement naturel des éléments[1] et de toutes les combinaisons d’éléments dans toutes les choses créées. Et nous avons vu que toutes ces choses créées forment une Création physique qui est illusoire. Les choses dont nous pensons qu’elles sont solides ne le sont pas quand nous investiguons suffisamment en profondeur.

Il ne s’agit pas ici du petit échiquier de notre réalité de consensus. Le Grand Échiquier présente une image bien différente de notre monde. Sur ce Grand Échiquier métaphysique, les Joueurs ne sont pas prisonniers des illusions de la réalité de consensus. Sachant que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent être, nous n’obligeons plus nos yeux et nos oreilles à croire tout ce que nous voyons et entendons.

Cela inclut ce que nous voyons et entendons à notre propre propos. Qui sommes-nous? Nos parents nous l’ont dit. Nos professeurs nous l’ont dit. Tous les personnages importants qui ont peuplé notre monde d’enfant nous l’ont dit. Et nos meilleurs amis, partenaires et autres nous ont définis en tant qu’adulte. Et nous ne pouvons rien croire de tout cela, du moins pas dans la mesure où nous laissons ces opinions définir ce que nous sommes. (suite)

 dans Comment vivre la Loi Une, Niveau I: Le Choix


[1] Pour un exposé détaillé de la manière dont les éléments sont élaborés, selon la Théorie du Système de Réciprocité, dont le groupe Ra a affirmé qu’elle est ce qui approche de plus près l’exactitude dans le cadre de la physique existant en 1981, voir see New Light on Space and Time et autres ouvrages de Dewey E. Larson.

L’illusion sur le Grand Échiquier

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À la mémoire de Carla Lisbeth Rueckert (16 juillet 1943 – 1er avril 2015)

Quand le Créateur infini a souhaité se connaître Lui-même, un battement de Son grand cœur a fait naître la création suivante avec toutes ses densités et sous-densités, et tous les modèles de ces densités et Créations. Le temps et l’espace ont été suscités et ce qui auparavant était immesurable et inconnaissable est devenu une série d’illusions qui, paradoxalement, étaient connaissables à un certain degré, et ces ombres de connaissance ont été très désirées par le Créateur. Et chacune de ces étincelles et de ces ombres est devenue un agent du Créateur infini unique, une pensée en et par elle-même, une pensée entourée par et centrée sur la Grande Pensée Originelle qui est l’Amour. C’est ainsi que chacun de vous est un Logos, qui s’est abaissé et abaissé jusqu’à ce que vous puissiez faire l’expérience de l’illusion que vous êtes en train de vivre. Et chacun de vous est passé par de nombreuses expériences et de nombreuses densités jusqu’à ce moment particulier, en cet endroit particulier, chacune d’elles délicatement équilibrée dans le moment présent. (Q’uo, 29 mars 2001)

Ma première illusion s’est envolée quand j’avais cinq ans: j’avais perdu une dent. Mon père, la Fée des Dents, est entré tout doucement dans ma chambre pour déposer sa petite pièce et prendre ma dent sur ma table de nuit. Mais j’étais éveillée. De cette information j’ai conclu que la Fée des Dents, tout comme le Père Noël et les Cloches de Pâques, n’étaient pas des êtres littéralement physiques.

J’ai remarqué, cependant, que j’avais reçu une récompense en échange de la douleur de la perte de ma dent; que je recevais un panier tapissé de paille verte contenant des œufs colorés et autres friandises à Pâques; qu’à Noël je recevais des présents et qu’il y avait alors dans l’air et dans les nouvelles plus de douceur et de bonheur. Cette affaire d’illusions, ai-je conclu, n’était pas toute noire ou toute blanche. Les illusions pouvaient ne pas être littéralement réelles mais elles avaient cependant des effets mesurables dans ma vie et dans ma tirelire.

A un tout autre niveau, la solidité des doigts au moyen desquels je dactylographie ces mots est une illusion, tout comme l’est celle de l’ordinateur sur l’écran duquel je vois ce que je tape, la chaise sur laquelle je suis assise, le sol sur lequel se trouve la chaise, le terrain sur lequel se trouve la maison et son sol, la planète elle-même, et absolument tout ce que je vois avec mes yeux physiques. Comme les cloches de Pâques, tout ce à quoi nous pensons n’est pas réellement, littéralement concret. Mais il y a des effets mesurables. Je peux bouger dans mon champ énergétique individuel, c’est-à-dire dans mon corps. Mon monde a de la cohérence. Le clavier fonctionne. L’ordinateur fonctionne. Ma chaise et ma maison restent là moment après moment, jour après jour. Tout est aussi concret que possible. C’est de la réalité de consensus, généralement acceptée comme un fait.

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Carla Rueckert sur la Lumière

Le Choix cover 1Les physiciens quanticiens affirment que le monde matériel est en fait composé de champs ou fréquences énergétiques variables. Toute énergie est ultimement réductible à la lumière. [1]

Le processus naturel de création par le Logos, quand Il a choisi de se connaître Lui-même, fait appel à la lumière sous forme de photons [2] pour exprimer Sa Pensée d’Amour. La physique de ce processus a été très bien décrite par Dewey Larson dans sa Théorie de Réciprocité du Temps et de l’Espace. Dans l’équation fondamentale de Larson, ce que les physiciens quanticiens nomment ‘vibration’, est appelé ‘vélocité’. Les deux termes indiquent que toutes les particules de l’univers sont en mouvement. Dans la Théorie de Réciprocité de Larson la vélocité ou vibration est formée de l’une des deux façons de créer tout ce qui est.

Les deux manières impliquent un léger décalage, nécessaire, entre l’espace et le temps. Ce décalage est nécessaire pour la manifestation de cette illusion. Tout ce que nous voyons est en réalité composé d’énergie. Dès lors, que nous considérions des choses abstraites comme des idées ou des forces; ou des choses manifestées, physiques, qui ont un poids et une forme, nous sommes en présence d’illusions. La seule chose ultimement réelle dans ce Jeu, c’est le Créateur. Nous, en tant que joueurs participant au Jeu, nous sommes des petites étincelles du Créateur qui choisissent, elles aussi, de se connaître elles-mêmes.

Temps/espace

La première manière dont le Créateur relie l’espace et le temps crée un décalage entre espace et temps, en faveur du temps. Ce décalage, appelé ‘temps/espace’ par ceux de la Confédération, crée les plans intérieurs. D’autres termes utilisés pour désigner les plans intérieurs sont: les mondes métaphysiques, les mondes spirituels, et les divers niveaux du mental subconscient. Voilà le ‘moment’ auquel le Grand Échiquier du Jeu de la Vie apparaît par la décision, prise en libre volonté par le chercheur, de mener sa recherche de Vérité en dehors de la boîte sociétale.

Espace/temps

La seconde manière dont le Créateur relie l’espace et le temps crée un décalage entre espace et temps, en faveur de l’espace. Ce décalage, appelé ‘espace/temps’ par ceux de la Confédération, crée le monde physique de notre expérience consciente. Tout au long de notre existence nous jouons au jeu de la vie consignée à l’intérieur des paramètres de ce petit échiquier. Si nous sommes séduisants, riches, bien accompagnés, bien éduqués, avons un bon travail, ou sommes considérés d’une quelconque manière comme réussissant de que nous entreprenons, nous sommes alors des gagnants. Si nous sommes repoussants, pauvres, mal ou pas accompagnés, sans éducation, sans un bon travail, nous sommes vus comme des perdants sur le petit échiquier.

Quand au lieu de cela nous choisissons de jouer au Jeu avec un grand J, nous rendons la vie plus intéressante. Nous utilisons le petit échiquier pour récolter des matériaux qui peuvent servir au Grand Jeu. Puis nous bougeons sur le Grand Échiquier qui se trouve dans le monde intérieur de la pensée et du choix. Quand cela est fait, nous pouvons reprendre notre vie normale et exécuter des mouvements sur le petit échiquier, et ces mouvements sont imprégnés de la sagesse que nous avons gagnée en jouant au Grand Jeu.

En tant que chercheurs, nous faisons fusionner ces deux réalités: la réalité spirituelle de la vie intérieure et éternelle de notre âme consciente; et la réalité de consensus de la vie terrestre extérieure et physique, et de notre bio-ordinateur mental. Nous pouvons vivre simultanément dans ces deux mondes. C’est d’ailleurs ce que nous sommes supposés faire.

Carla L. Rueckert, Comment vivre la Loi Une, Niveau I: Le Choix
Traduction: Micheline Deschreider

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[1] Emory J. Michael, The Alchemy of Sacred Living; Creating a Culture of Light: Prescott, AZ, Mountain Rose Publishing. [c1998], p. 163.

[2] En physique, le photon est la particule élémentaire responsable des phénomènes électromagnétiques. Il est le véhicule des radiations électromagnétiques de toutes les longueurs de fréquence y compris, par ordre décroissant d’énergie : les rayons gamma, les rayons X, la lumière ultraviolette, la lumière visible, la lumière infrarouge, les micro-ondes et les ondes radio. Le photon est très différent de nombreuses autres particules élémentaires, comme l’électron et le quark par exemple, en ce sens que sa masse au repos est nulle.

L’Amour sur le Grand Échiquier

Le Choix cover 1« Vous êtes une étincelle de la grande pensée unique originelle du Créateur infini. Disons que le Créateur, dans son infinitude, dans son impossibilité d’être décrit, est une vibration. Vous avez cette vibration originelle, qui est l’amour inconditionnel, comme base de chaque cellule de votre être. Sans cette Pensée d’Amour, rien de ce qui a été fait n’est fait. » (Q’uo)

Le mot ‘amour’ tel que nous l’utilisons normalement, n’est pas l’énergie de l’Amour ou du Logos du Grand Échiquier. Nous utilisons parfois le mot ‘amour’ pour désigner le romanesque/romantique avec ses fleurs, ses poèmes et ses sérénades. Nous comprenons tous la nature instable de l’amour romantique. Qui sait? Peut-être durera-t-il? Et peut-être pas. Ce n’est pas cet amour-là qui a créé l’univers. Ni pratiquement aucun des autres usages habituels du mot ‘amour’. Nous aimons notre voiture; notre nouveau costume; notre hobby; nos vacances. Nous aimons notre restaurant favori ; ce nouveau film, la dernière musique à la mode. Aucune de ces émotions ne permet de découvrir l’amour qui a créé tout ce qui est.

C’est seulement quand on se demande quelle sorte d’amour a poussé le Créateur à lancer, dans un grand ‘Big Bang’, toutes les parties de Lui-même, dans l’univers qu’Il a manifesté, juste dans le but d’observer l’évolution de celui-ci, que l’on est prêt à entendre le récit fait par la Confédération, celui de la manière dont le Logos a engendré l’univers qui nous entoure.

La Confédération explique que la Grande Pensée originelle, ou Logos, du Créateur est l’Amour pur et inconditionnel. Cette vibration d’amour inconditionnel crée et manifeste tous les mondes existants, selon la nature de cette Pensée.

L’Amour inconditionnel ou Logos, est un élément du Grand Échiquier, tout comme le sont sa nature unitaire et son choix fondamental par libre volonté. Nous savons que la véritable nature du Créateur, Son ‘Je suis’, c’est l’Amour inconditionnel. Nous pouvons compter sur l’amour du Créateur qui nous aime inconditionnellement et absolument. Le Créateur ne retirera pas cet amour. Il est fasciné de voir comment progresse Sa Création.

Nous qui participons au Grand Jeu de la Vie, nous avons pour vibration fondamentale ce même amour inconditionnel. L’objectif du Jeu est, en partie, de découvrir cette grande Pensée originelle ou Logos à l’intérieur de nous-mêmes. Selon les dogmes religieux, nous ne pouvons pas trouver cet amour en nous-mêmes. Cependant, le channeling reçu de la Confédération indique que, à mesure que nous apprenons à jouer au Jeu, nous découvrons des niveaux de plus en plus profonds de cet amour caché dans les plis de notre nature ordinaire.

Carla L. Rueckert, Comment vivre la Loi Une, Niveau I: Le Choix
Traduction: Micheline Deschreider

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Le Libre Arbitre


L’impact de la prise de conscience de la véritable nature des illusions nichées dans l’expérience est perturbant et peut demander un temps d’ajustement, pendant lequel la nature du ‘soi’ a la possibilité de se transformer pour s’adapter à ce libre arbitre qui entre dans la Création à chaque niveau de développement. Le libre arbitre qui vous concerne vous, se distingue peu du libre arbitre du Logos qui est votre ‘soi’ supérieur, du Logos global qui est le mental-groupe de ce courant d’âmes, du Logos global qui est le mental planétaire, et ainsi de suite. Les connexions que chaque entité a avec d’autres aspects d’un être infini qui est le ‘soi’, sont innombrables, de sorte que le libre arbitre est, dirons-nous, cette image de la divinité qui exprime le féminin, le toujours mouvant, le fructifiant.
[1]

Le Choix cover 1Nous supposons généralement que nous avons la liberté du choix. Nous travaillons et habitons où nous le souhaitons. Nous choisissons librement nos compagnons et nos intérêts. Cependant, pour un certain nombre d’autorités allant des psychologues aux hommes de science, en passant par des figures religieuses, cette apparente liberté est une illusion.

Classiquement, les scientifiques présument que le monde de la nature opère selon des lois fixes de comportement, d’adaptation et d’évolution. Les psychologues suivent de près les scientifiques en suggérant que nos choix sont déterminés génétiquement et culturellement. Nous pensons que nous avons un libre arbitre, disent-ils, mais en réalité nous agissons selon nos instincts modifiés par l’éducation donnée par les parents et autres figures d’autorité culturelle, ainsi que par les forces de propagande et de marketing de nos sociétés et des ‘mass media’.

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